2 - La gestion des fichiers et archives
2.1 - Éditer et modifier un fichier (vi,
emacs, joe)
L'éditeur de texte "vi" (l'éditeur le plus
ancien)
"vi"est historiquement un éditeur de texte Unix
qui a été porté sous Linux ; c'est un éditeur qui date des années
70, mais force est de constater qu'il n'a pas pris une ride. Malgrè
une interface barbare, "vi" est très utile pour résoudre
toutes sortes de problèmes. Pour lancer "vi",
c'est tout simple il suffit de taper "vi nom_de_fichier"
(si on veut éditer un fichier existant ou si on veut créer un
fichier avec un nom déterminé) ou "vi" si on
veut éditer un fichier sans donner de nom déterminé.
[ root@nom_du_PC /root ] # vi (entrée)
|
Vous vous trouvez maintenant dans l'éditeur. Il faut savoir que
"vi" comprend deux modes : un mode "commande"
et un mode "insertion". Le lancement de "vi"
nous place en mode commande :
-
Pour l'insertion de texte, appuyez sur la touche
"Echap" puis sur "a"
("a", comme "append", permet d'ajouter
du texte après le curseur). Vous voyez en bas de l'écran apparaître
la ligne "-- INSERT --". Il possible alors d'insérer
du texte.:
- Pour sauver le fichier, il faut tout d'abord sortir du mode
"texte" en appuyant sur la touche "Echap".
La mention "-- INSERT --" disparaît, et nous revoilà
en mode "commande". Tapez maintenant " :w
nom_du_doc" et sur la touche retour chariot ("w"
comme "write"). En bas de l'écran,
doivent apparaitre des renseignements sur le document enregistré
du type :
"nom_du_doc" [ New File ] nbr
lines, nbr characters written |
Pour supprimer un caractère, placez vous sur ce dernier et - en
mode "commande" c'est à dire que la mention ("--INSERT
--" ne doit pas apparaître à l'écran) - taper "x"...
le caractère est effacé...
Pour sauvegarder et quitter, tapez - en mode "commande"
- ":wq" (write et
quit). Pour réouvrir le fichier taper tout bonnement
:
[ root@nom_du_PC /root ] # vi nom_du_document
(entrée) |
Pour quitter sans sauvegarder taper en mode commende ":q".
|
Commandes
utiles |
:A |
Permet
d'ajouter du texte à la fin de la ligne. |
:i |
Permet
d'ajouter du texte avant le curseur |
:o |
Permet
d'ajouter une ligne en dessous du curseur. |
:O |
Permet
d'ajouter une ligne au dessus du curseur. |
:dd |
Permet
de supprimer la ligne courante. |
:dw |
Permet
de supprimer le mot ou de parties de mot
(suivant sa position par rapport au mot). |
:X |
Permet
de supprimer le caractère avant le curseur. |
:r |
Permet
de remplacer le caractère en cours par un autre |
:u |
Permet
d'annuler la dernière commande effectuée. |
/ et ? |
Recherche
de texte dans le fichier |
:wq |
Quitter
l'éditeur en sauvegardant u |
:q |
Quitter
sans sauvegarder |
(astuce) |
Le retour
chariot permet d'aller à la ligne suivante. |
Avec ça vous devriez pouvoir vous sortir de n'importe quelle situation
embarassante (machine qui ne boote pas ...). Bien entendu sous
environnement graphique (Gnome ou KDE ou autre...) oubliez vite
VI en utilisant KEDIT ou GEDIT. Si vous souhaitez en savoir plus
et devenir un expert sur VI, il vous suffit de consulter la page
de manuel de VI: tapez : man vi.
Les fichiers particuliers
a bien connaître :
/etc/inittab - C'est ce fichier qui permet (en simplifiant)
de spécifier au noyau dans quel mode vous souhaitez
démarrer.
Il existe 6 modes de démarrage (Single
user, Multi-user, X11, Reboot...). Les principaux (ceux
qu'il est utile de connaitre en tant que débutant) sont
les mode Multi-user et X11. Le mode multi-user est le
mode par défaut dans lequel vous vous trouvez lorsque
vous venez d'installer votre distribution. Il permet
de se connecter à plusieurs simultanément sur une même
machine (essayez par exemple d'appuyer sur Alt+F1, Alt+F2,
Alt+F3, vous pourrez vous logguer de nouveau sous un
autre nom d'utilisateur). L'autre mode bien utile est
le mode X11, il permet de se logguer directement en
mode graphique (X Window). C'est assez convivial et
surtout, cela permet à des débutants de se logguer avec
leur login sans pour autant savoir qu'il faut taper
"startx" pour passe en mode graphique.
Pour basculer
en mode graphique au démarrage de votre ordinateur, éditez le fichier /etc/initab ...
Petit rappel: sous gnome, lancez le
gestionnaire de fichier, déplacez vous dans l'arborescence
et aller dans le répertoire /etc, chercher le fichier
"inittab", bouton de droite
de la souris et editer avec "gedit"...
En mode ligne de commande:Tapez "cd
/etc" puis "joe inittab"
(pour ceux qui ont installé joe) ou bien "vi
inittab".
Rechercher la ligne "id:3:initdefault":
et remplacez le 3 par un 5 (ou par un 6 suivant la distribution,
il suffit de lire juste au dessus dans le fichier "inittab"
le chiffre qui est en face du mode X11). Vérifiez l'existence
de la ligne "x:5:respawn:/usr/bin/X11/kdm
-nodaemon"...
Redemarrez votre machine (tapez la commande
reboot, la commande halt
permet d'arreter complètement la machine). Votre ordinateur
doit normalement redémarrer en mode graphique ; si ce
ne fonctionne pas (le système plante en mode X11), éteignez
la machine et au promp de LILO Boot: Tapez "linux
3" ce qui vous permettra de vous reconnecter en
mode texte. Il ne vous reste plus qu'a remodifier le
fichier inittab pour revenir en arrière.
Petit rappel en passant : N'ETEIGNEZ
JAMAIS VOTRE MACHINE SANS AVOIR FAIT UN "halt"
(ou un "reboot" ) ET SANS QUE LE SYSTEME VOUS
SIGNALE "System Halted". Linux utilise un
système de cache des fichiers et il se pourrait bien
que le fichier que vous ayez tapé il y a une heure ne
soit pas encore sauvegardé.
|
Emacs... l'éditeur à tout faire !!!
"Emacs date de la fin des années 70 et ne cesse d'évoluer
depuis, ce qui fait de lui, sans aucun doute possible, l'éditeur
le plus puissant au monde. Bien plus qu'un éditeur, emacs est
un environnement de travail complet : édition, programmation,
mail, news, shell ... bref on peut rester sous emacs sans avoir
besoin de quoi que ce soit d'autre."
Emacs, c'est l'éditeur de texte le plus puissant mais aussi un
des plus difficiles d'accès. Pour lancer Emacs, la commande est
aussi simple que pour "vi" :
[ root@nom_du_PC /root ] # emacs nom_du_fichier
(entrée) |
Si le fichier existe, il est chargé dans Emacs. Sinon un nouveau
fichier est créé portant le nom que vous avez donné. Emacs existe
en deux versions : une pour la console et une pour l'environnement
X11. Les deux ont les mêmes commandes mais la version pour X11
permet d'ouvrir des menus avec la souris et est donc nettement
plus conviviale. Emacs a été créé par Richard Stallman,
le fondateur de la Free Software Foundation. Il tire ses qualités
de l'utilisation du langage Lisp qui permet d'écrire à peu près
toutes les extensions qui vous passent par la tête.
Une fois lancé, vous voyez apparaître une fenêtre contenant en
haut des menus déroulant et en bas la ligne d'état. La ligne d'état
contient le nom du fichier et surtout le mode majeur dans lequel
est actuellement Emacs. En dessous de la barre d'état se situe
le Mini - Buffer, utilisé pour communiquer
avec Emacs. Un fichier s'ouvre dans un buffer (tampon) qui permet
son édition.
Pour ouvrir un fichier - quel que soit son origine -
utilisez les touches Ctrl-x suivies Ctrl-f,
vous devez voire apparaître en bas de l'écran :
Tapez le nom du fichier suivie de la touche [entrer].
Sous Emacs, c'est la touche [Ctrl] qui permet
de passez des commandes et de passez du mode "texte"
au mode "commande". Les touches [Backspace] et
[Suppr] fonctionnent comme sous n'importe
quel éditeur.
Commandes
de base |
Pour "sauver" le
fichier, tapez tout simplement |
Ctrl-x Ctrl-s. |
Pour retrouver le "mode
texte" |
Ctrl-g |
Pour supprimer les dernières
modifications : |
Ctrl-x u |
Pour monter d'une ligne. |
Ctrl-p |
Pour descendre d'une ligne. |
Ctrl-n |
Pour avancer d'un caractère. |
Ctrl-f |
Pour reculer d'un caractère. |
Ctrl-b |
Pour avancer d'un écran (ou
d'une page si vous préférez). |
Ctrl-v |
Pour reculer d'un écran. |
Alt-v |
Pour supprimer le caractère
sur lequel le curseur se trouve. |
Ctrl-d |
Permet de faire une recherche
"dynamique" ("incrémentale") sur une
suite de caractères dans le texte. |
Ctrl-s |
Permet de lancer un "Rechercher
et remplacer", la touche Meta est en général confondue
avec la touche Alt |
Meta-% |
Pour quitter emacs |
Ctrl-x Ctrl-c |
Pour accéder à l'aide d'Emacs
et à l'ensemble des commandes |
Ctrl-h |
Pour lancer le tutorial |
Ctrl-h r |
Joe : simple et efficace
Joe est un petit éditeur fort simple utile pour des petites modification
types fichiers de config. Pour lancer Joe, tapez :
[root@nom_du_PC /root]# joe (entrée) |
Joe ressemble un peu à l'Edit du dos :
Permet d'ouvrir un fichier |
Ctrl-k e |
Permet de sauvegarder le
fichier |
Ctrl-k d |
Permet de sauvegarder le
fichier et de quitter joe |
Ctrl-k x |
Permet de quitter joe sans
sauvegarder les modifications. |
Ctrl-c |
Pour en savoir plus : "man
joe" |
|
2.2 - Trouver du texte dans un fichier : la
commande "grep"
La commande grep est un pivot des commandes
UNIX. Elle cherche une expression rationnelle dans un ou plusieurs
fichiers, exemple :
[nom_utilisateur@nom_pc/nom_utilisateur]$ grep mot_à_chercher
nom_fichier |
La commande à donc affiché la ligne qui contient le mot à chercher
dans le fichier appelé. La richesse de la commande grep
permet de faire des recherches sur plusieurs fichiers et d'avoir
un format de sortie adéquat.
[nom_utilisateur@nom_pc/nom_utilisateur]$ grep -n mot_à_chercher
nom_fichier
202: ".................... mot_à_chercher .........."
|
L'option "-n" permet de donner en plus de la recherche
l'emplacement exacte du mot recherché. Le mot à donc été identifié
à la ligne 202.
[nom_utilisateur@nom_pc/nom_utilisateur]$ grep -l mot_à_chercher
nom_fichier |
L'option |
"-l" |
Permet de n'afficher que
les noms des fichiers contenant le mot_à_chercher.
|
"-c" |
Donne le nombre de fois où
l'expression rationnelle a été rencontrée dans le fichier : |
"-n" |
Cette est utile lorsque vous
cherchez une expression rationnelle qui commence par un
tiret car si vous n'utilisez pas l'option -n, grep
la considèrera comme une option ! |
2.3 - La gestion des fichiers archives (au format
".gz", "tar" et ".tar.gz"
2.3.1 - Archivage de données : la
commande "tar"
L outil tar est très utilisé dans le monde
Unix (et bien entendue Linux). L'objectif premier de cette
commande est de faire une archive unique contenant de multiples
fichiers, leurs droits, leurs propriétaires, etc... Cest
le meilleur moyen pour pouvoir stocker toutes les informations
annexes des fichiers.
*Au delà de cette fonctionnalité, "tar"
peut compresser soit dans son archive (il suffit d'ajouter
les options adéquats), soit - beaucoup plus courant -
de faire une archive non compressée, puis de la compresser
avec un autre outil comme "gzip".
Lextension est ".tar"
pour une archive simple, mais ".tgz"
si vous demandez une compression. La commande "tar"permet
donc d'archiver ou de désarchiver des répertoires et des fichiers
de façon optimale. Retenez bien cette commande, c'est l'une
des plus utilisé sous Linux :
tar -xzf
nom_du_fichier..tar.gz
Cette commande décompacte un
fichier au format .tar.gz ou
.tgz ; on
retrouve ce type de fichier très souvent aussi bien
sur internet que dans les CD fournis avec les magazines.
|
Le format .tar.gz indique que
le fichier est en réalité une archive (.tar), c'est-à-dire
que le fichier contient en réalité plusieurs fichiers, et
qu'il est compacté (.gz). Généralement, les utilisateurs
vont marquer leur net préférence pour ce système par opposition
au format RPM - bien que sur un autre registre
- de la Red Hat.
L'option -xzf
peut se décomposé : |
L'option "x" (extract)
permet d'extraire certains fichiers d'une archive.
Si on ne spécifie pas les noms des fichiers a extraire
de l'archive, tar va les extrait
tous.
L'option "z" décompacte
l'archive.
L'option "f" extrait un
fichier donné, c'est à dire nom_du_fichier.tar.gz. |
Une autre commande permet de connaître la liste des fichiers
contenus dans une archive .tar.gz ou tgz :
tar tvzf
nom_du_fichier..tar.gz
L'option "t"
affiche la liste des fichiers contenus dans une archive
tar.
L'option "v" est le mode
"verbose", qui affiche les noms des fichiers
tel qu'ils ont été archivés à l'origine.
tar cvfz nom_archive.tgz
nom_du_rép
Créer une archive d'un répertoire personnel :
L'option "t" affiche
la liste des fichiers contenus dans une archive
tar.
L'option "v" est le mode
"verbose", qui affiche les noms des fichiers
tel qu'ils ont été archivés à l'origine.
|
----- |
Options de la commande "tar" |
-A ou
--catenate ou
--concatenate |
Ajoute des fichiers tar à une archive |
-c
--create |
Crée une nouvelle archive |
-d ou
--diif ou
--compare |
Cherche les différences entre une
archive et les fichiers du disque |
--delete |
Supprime un fichier de larchive
(à ne pas utiliser dans le cas dune bande magnétique) |
-f ou
--file ou
Nom_du_fichier |
Indique le nom du fichier archive
(ou du périphérique en cas de bande magnétique) |
-r ou
--append |
Ajoute les fichiers à la fin dune
archive |
-t ou
--list |
Donne le contenu de larchive |
-u ou
--update |
Ne met dans larchive que les
fichiers nouveaux ou plus récents que dans larchive |
-v ou
--verbose |
Affiche Le nom des fichiers traités |
-x ou
--extract ou
--get |
Extrait les fichiers dune
archive |
tar cvf mon_archive.tar /home/ masse
/*
Crée larchive mon_archive.tar dans le répertoire
courant, et y met tous les fichiers, répertoires,
sous-répertoires et leurs fichiers de /home/masse/.
tar xvf mon_archive.tar
Va extraire tous les fichiers de larchive
mon_archive.tar dans le répertoire courant.
tar tvf mon archive.tar
Va lister le nom, les droits, etc... des fichiers
contenus dans larchive mon_archive.tar.
tar cvf mon_archive.tar /home /masse/*gzip
mon _archive.tar
tar va créer larchive mon_archive. tar, puis
gzip va la compresser en mon_a rch ive.ta r. gz.
Lopération inverse se fait par
gunzip
mon_archive.tar.gz tar xvf mon_archive.tar
Et si vous souhaitez passer en une seule ligne
gunzip
-c mon_archive.tar.gz I tar xvf
Le -c de gunzip signifie vers
la sortie standard (de gunzip) et le -de
tar récupère larchive par lentrée standard
(de tar).
|
2.3.2 - Le Compactage et le décompactage
: Utilitaires tar, gzip et gunzip
Le couple gzip et gunzip ont pour fonction respective
de compresser en .gz et de décompresser un .gz. En fait, cest
le même programme. Vous pouvez demander à gzip de décompresser,
il sexécutera sans broncher. Une archive gzipée ne contient
quun seul fichier, cest pourquoi cet outil est utilisé
conjointement avec tar. L'extension dun fichier compressé
par gzip est .gz, mais cette extension est rajoutée à celle
déjà présente. Cela donne des fichiers mon_archive.tar.gz
ou mon_fichier.txt.gz.
Il est à noter que l'original nexiste plus après le passage
de gzip ! Le fichier mon_fichier.txt qui
fait 10 Ko, va devenir mon_fichier.txt.gz qui
fera sans doute moins de 1 Ko.
gzip nom_du_fichier
Pour compacter un fichier, taper tout simplement la
commande suivante :
gzip -d nom_du_fichier.gz
Décompacte le fichier ".gz" ("d"
comme "décompacté") :
gzlp mon_fichier.txt
Transforme le fichier mon_fichier.txt en mon_fichier.txt.gz.
gzip -d mon
flchler.txt.gz ou gunzlp
mon_fichier.txt.gz
Décompresse l'archive mon_fichier.txt.gz
gunzlp -c
mon_flchler.txt.gz I wc
Décompresse l'archive mon_fichier.txt.gz
vers la sortie standard, le tout
étant récupéré par wc (via son entrée standard) pour
compter le nombre de caractère, de mots et de lignes
du fichier mon_fichier.txt.
gzip *
Compresse tous les fichiers du répertoire courant.
S'il y a 20 fichiers à l'origine, il y aura 20 fichiers
à la sortie... mais moins lourds
|
... |
Les prlncipales options utilisées
sont : |
-c, --stdout ou
i--to-stdout |
re-dirige le résultat (le fichier compressé) vers
la sortie standard, et ne modifie pas l'original. |
-d ou
--decompress ou
--uncompress |
comme le nom l'indique, ça décompresse l'archive
(le fichier original est restauré, mais l'archive
disparaît) |
-h ou --help |
là encore, c'est plutôt parlant A l'aide I!!! (affiche
les options possibles) |
-l ou
--list |
indique pour chaque archive compressée la taille
du fichier compressé, non-compressé, le taux de compression
et le nom complet du fichier stocké dans l'archive. |
-q ou --quiet |
n'affiche pas les messages d'alerte. |
-r ou --recursive |
suit l'arborescence des répertoires de façon récursive
pour en compresser (ou décompresser dans le cas de
gunzip) tous les fichiers. |
-t ou --test |
teste l'intégrité de l'archive compressée |
2.4 - La gestion des archives
RPM
La distribution RedHat est composée d'un ensemble
de paquetages regroupés en une arborescence de groupes. Les
archives RPM constitues - entre autre - ce que l'on
appelle la "distribution". En effet dans un fichier
RPM il y a toutes les informations qui indiquent ou installer
les différents fichiers du logiciel, quels sont les fichiers
de documentation, quels sont les fichiers de configuration
Une
archive "rpm"
permet donc d'installer, de mettre a jour, de désinstaller,
de vérifier un logiciel par une simple commande.
Le gros avantage des archives "rpm", est d'offrir
une gestions simples des applications installés : pas de fichiers
inutiles provenant d'un logiciel que vous n'utilisez plus,
vous mettez a jour un logiciel sans vous soucier de vos fichier
des fichiers à conserver et de ceux à supprimer
A l'inverse l'inconvénient majeur de ce type
d'archive "pré-compilé" est d'ouvrir une brèche
importante dans le processus de sécurité et de permettre à
certains virus de pénétrer votre système... néanmoins, les
risques aujourd'hui sont quasi inéxistant.
La gestion d'archives "rpm" est très
simple même si les puristes lui préferront les archives .tgz. On abordera la commande
"rpm" sous
quatre aspects :
- Visualisation du contenue d'une archive RPM
- Installation d'une archive RPM
- Destruction d'une archive RPM
- La mise à jour d'une archive RPM
Visualisation du contenue d'une archive
RPM
L'option "-q" permet principalement
de connaître le contenu d'une archive rpm ,
la liste des paquetages installés sur la machine, etc...
[user@nom_du_PC /user]# rpm -q -a
mailcap-1.0-3
rpm-devel-2.2.5-1
groff-1.10-6
|
Pour avoir plus de renseignement sur les différents paquetages
installés (numéro de la version, nom de la distribution,
...), il suffit d'ajouter l'option "-l"
et "-i" :
[user@nom_du_PC
/user]# rpm -q -i -l rpm-devel
Name : rpm-devel Distribution: Red Hat Linux
Colgate
Version : 2.2.5 Vendor: Red Hat Software
Release : 1 Build Date: Thu Sep 05 23:14:10 1996
Install date: Wed Nov 13 11:30:50 1996 Build Host:
porky.redhat.com
Group : Development/Libraries Source RPM: rpm-2.2.5-1.src.rpm
Size : 136142
Summary : Header files and libraries for programs
that manipulate rpm packages
Description :
The RPM packaging system includes a C library that
makes it easy to
manipulate RPM packages and databases. It is intended
to ease the
creation of graphical package managers and other
tools that need
intimate knowledge of RPM packages.
/usr/include/rpm
/usr/include/rpm/dbindex.h
/usr/include/rpm/header.h
/usr/include/rpm/messages.h
/usr/include/rpm/rpmerr.h
/usr/include/rpm/rpmlib.h
/usr/lib/librpm.a
|
Ces options peuvent être utilisées aussi bien sur un fichier
déjà installer ou qui peut être installer. Pour connaitre
le contenue précis d'une archive RPM il suffit d'ajouter
l'option "-p"
:
[user@nom_du_PC /user]# rpm -q -l -p giftrans-1.11.1-4.i386.rpm
/usr/bin/giftrans
/usr/man/man1/giftrans.1
|
Si on adjoint en plus l'option "-i", on obtiendra
des renseignements complémentaire sur le paquetage
Installation d'une archive RPM
L'installation d'une archive RPM
est très :
[user@nom_du_PC /user]#
rpm -i nom_archive.i386.rpm |
Destruction d'une archive RPM
La destruction d'une archive est
tout aussi simple que son installation, attention néanmoins
au paquetages que vous voulez desinstaller.
[user@nom_du_PC /user]# rpm -e nom_fichier_archive
[user@nom_du_PC /user]# rpm -e howto-sgml-4.0-1 |
La mise à jour d'une archive RPM
La mise à jour de l'ensemble des paquetages
est très importante, Linux évoluant rapidement, il vous faudra
surement recourir à cette commande. La mise à jour intervient
normalement après une installation antérieur...
La commande RPM observe l'archive qui
a déjà été installer et la compare avec la nouvelle version.
Elle va ensuite s'il y a lieu supprimé la première et installer
la mise à jour en conservant les caractéristiques du système.
[user@nom_du_PC /user]# rpm -U nom_archive.i386.rpm
[user@nom_du_PC /user]# rpm -U howto-sgml-4.0-1.i386.rpm |
Il existe bien d'autre option à la commande RPM, le mieux
est de consultes la documentation pour plus de renseignements
ou la page "man rpm" ou "rpm --help".
Les principales fonctions RPM :
rpm ivh soft.rpm permet d'installer le logiciel contenu
dans le fichier "soft.rpm"
rpm uvh soft-version2.rpm permet de mettre à jour le logiciel
soft grâce à la version 2 contenue dans le fichier "soft-version2.rpm
". Cette commande permet également d'installer un logiciel
qui n'est pas encore installé. C'est pourquoi nous vous recommendons
d'utiliser aussi souvent que possible "rpm u"
pour installer un logiciel.
rpm e soft permet de désinstaller le logiciel soft.
rpm q soft permet d'avoir des information sur le logiciel
"soft" (Ex: "rpm q kernel" vous donne
la version de votre noyau Linux"
rpm qlp soft.rpm vous donne la liste des fichiers contenus
dans le package "soft.rpm".
Pour avoir la liste complète des commandes rpm,
tapez man rpm
L'énorme avantage de RPM est la gestion des
dépendances: Si pour installer netscape.rpm, vous avez besoin
de la librairie netscape-common.rpm qui n'est pas encore installé,
vous devrez d'abord installez netscape-common.rpm avant de
pouvoir installer netscape.rpm. (le système vous indique les
dépendances par: "failed dependencies: nescape-common
is needed by netscape").
Lorsque vous téléchargez un logiciel au format
"RPM", son nom vous indique tout un tas d'information
sur ce logiciel: (Ex: netscape-4.5.3-i386.rpm) signifie que
le package s'appelle netscape, que c'est la version 4.5.3
et que cette version est compilée pour tourner sur des architectures
intel (AMD,Cyrix également). Parfois il est même indiqué le
nom de la distribution pour laquelle le package a été compilé
(Ex: "netscape-4.5.3-redhat5.2-i386.rpm").
Sachez qu'a partir du moment ou vous téléchargez
un fichier rpm qui se termine par i386, il y a de grandes
chances pour qu'il s'installe sans problèmes sur votre PC
mais il vaut mieux (si c'est possible) télécharger le package
qui correspond le mieux à votre distribution).
Sachez également que tous les packages contenant
le mot "devel" sont destinés aux développeurs (vous
sont donc inutiles pour le moment).
|