Memento des commandes de base sous Linux
Guide des commandes
de base sous Linux

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2 - La gestion des fichiers et archives

2.1 - Éditer et modifier un fichier (vi, emacs, joe)
2.2 - Trouver du texte dans un fichier : la commande "grep"
2.3 - La gestion des fichiers archives (au format ".gz" ou "tar"
2.4 - La gestion des archives RPM


2 - La gestion des fichiers et archives

2.1 - Éditer et modifier un fichier (vi, emacs, joe)

L'éditeur de texte "vi" (l'éditeur le plus ancien)

"vi"est historiquement un éditeur de texte Unix qui a été porté sous Linux ; c'est un éditeur qui date des années 70, mais force est de constater qu'il n'a pas pris une ride. Malgrè une interface barbare, "vi" est très utile pour résoudre toutes sortes de problèmes. Pour lancer "vi", c'est tout simple il suffit de taper "vi nom_de_fichier" (si on veut éditer un fichier existant ou si on veut créer un fichier avec un nom déterminé) ou "vi" si on veut éditer un fichier sans donner de nom déterminé.

[ root@nom_du_PC /root ] # vi (entrée)


Vous vous trouvez maintenant dans l'éditeur. Il faut savoir que "vi" comprend deux modes : un mode "commande" et un mode "insertion". Le lancement de "vi" nous place en mode commande :

  • Pour l'insertion de texte, appuyez sur la touche "Echap" puis sur "a" ("a", comme "append", permet d'ajouter du texte après le curseur). Vous voyez en bas de l'écran apparaître la ligne "-- INSERT --". Il possible alors d'insérer du texte.:

  • Pour sauver le fichier, il faut tout d'abord sortir du mode "texte" en appuyant sur la touche "Echap". La mention "-- INSERT --" disparaît, et nous revoilà en mode "commande". Tapez maintenant " :w nom_du_doc" et sur la touche retour chariot ("w" comme "write"). En bas de l'écran, doivent apparaitre des renseignements sur le document enregistré du type :
"nom_du_doc" [ New File ] nbr lines, nbr characters written


Pour supprimer un caractère, placez vous sur ce dernier et - en mode "commande" c'est à dire que la mention ("--INSERT --" ne doit pas apparaître à l'écran) - taper "x"... le caractère est effacé...

Pour sauvegarder et quitter, tapez - en mode "commande" - ":wq" (write et quit). Pour réouvrir le fichier taper tout bonnement :

[ root@nom_du_PC /root ] # vi nom_du_document (entrée)


Pour quitter sans sauvegarder taper en mode commende ":q".

  Commandes utiles
:A Permet d'ajouter du texte à la fin de la ligne.
:i Permet d'ajouter du texte avant le curseur
:o Permet d'ajouter une ligne en dessous du curseur.
:O Permet d'ajouter une ligne au dessus du curseur.
:dd Permet de supprimer la ligne courante.
:dw Permet de supprimer le mot ou de parties de mot
(suivant sa position par rapport au mot).
:X Permet de supprimer le caractère avant le curseur.
:r Permet de remplacer le caractère en cours par un autre
:u Permet d'annuler la dernière commande effectuée.
/ et ? Recherche de texte dans le fichier
:wq Quitter l'éditeur en sauvegardant u
:q Quitter sans sauvegarder
(astuce) Le retour chariot permet d'aller à la ligne suivante.


Avec ça vous devriez pouvoir vous sortir de n'importe quelle situation embarassante (machine qui ne boote pas ...). Bien entendu sous environnement graphique (Gnome ou KDE ou autre...) oubliez vite VI en utilisant KEDIT ou GEDIT. Si vous souhaitez en savoir plus et devenir un expert sur VI, il vous suffit de consulter la page de manuel de VI: tapez : man vi.

Les fichiers particuliers a bien connaître :

/etc/inittab - C'est ce fichier qui permet (en simplifiant) de spécifier au noyau dans quel mode vous souhaitez démarrer.

Il existe 6 modes de démarrage (Single user, Multi-user, X11, Reboot...). Les principaux (ceux qu'il est utile de connaitre en tant que débutant) sont les mode Multi-user et X11. Le mode multi-user est le mode par défaut dans lequel vous vous trouvez lorsque vous venez d'installer votre distribution. Il permet de se connecter à plusieurs simultanément sur une même machine (essayez par exemple d'appuyer sur Alt+F1, Alt+F2, Alt+F3, vous pourrez vous logguer de nouveau sous un autre nom d'utilisateur). L'autre mode bien utile est le mode X11, il permet de se logguer directement en mode graphique (X Window). C'est assez convivial et surtout, cela permet à des débutants de se logguer avec leur login sans pour autant savoir qu'il faut taper "startx" pour passe en mode graphique.

Pour basculer en mode graphique au démarrage de votre ordinateur, éditez le fichier /etc/initab ...

Petit rappel: sous gnome, lancez le gestionnaire de fichier, déplacez vous dans l'arborescence et aller dans le répertoire /etc, chercher le fichier "inittab", bouton de droite de la souris et editer avec "gedit"...

En mode ligne de commande:Tapez "cd /etc" puis "joe inittab" (pour ceux qui ont installé joe) ou bien "vi inittab".

Rechercher la ligne "id:3:initdefault": et remplacez le 3 par un 5 (ou par un 6 suivant la distribution, il suffit de lire juste au dessus dans le fichier "inittab" le chiffre qui est en face du mode X11). Vérifiez l'existence de la ligne "x:5:respawn:/usr/bin/X11/kdm -nodaemon"...

Redemarrez votre machine (tapez la commande reboot, la commande halt permet d'arreter complètement la machine). Votre ordinateur doit normalement redémarrer en mode graphique ; si ce ne fonctionne pas (le système plante en mode X11), éteignez la machine et au promp de LILO Boot: Tapez "linux 3" ce qui vous permettra de vous reconnecter en mode texte. Il ne vous reste plus qu'a remodifier le fichier inittab pour revenir en arrière. 

Petit rappel en passant : N'ETEIGNEZ JAMAIS VOTRE MACHINE SANS AVOIR FAIT UN "halt" (ou un "reboot" ) ET SANS QUE LE SYSTEME VOUS SIGNALE "System Halted". Linux utilise un système de cache des fichiers et il se pourrait bien que le fichier que vous ayez tapé il y a une heure ne soit pas encore sauvegardé.


Emacs... l'éditeur à tout faire !!!

"Emacs date de la fin des années 70 et ne cesse d'évoluer depuis, ce qui fait de lui, sans aucun doute possible, l'éditeur le plus puissant au monde. Bien plus qu'un éditeur, emacs est un environnement de travail complet : édition, programmation, mail, news, shell ... bref on peut rester sous emacs sans avoir besoin de quoi que ce soit d'autre."

Emacs, c'est l'éditeur de texte le plus puissant mais aussi un des plus difficiles d'accès. Pour lancer Emacs, la commande est aussi simple que pour "vi" :

[ root@nom_du_PC /root ] # emacs nom_du_fichier (entrée)


Si le fichier existe, il est chargé dans Emacs. Sinon un nouveau fichier est créé portant le nom que vous avez donné. Emacs existe en deux versions : une pour la console et une pour l'environnement X11. Les deux ont les mêmes commandes mais la version pour X11 permet d'ouvrir des menus avec la souris et est donc nettement plus conviviale. Emacs a été créé par Richard Stallman, le fondateur de la Free Software Foundation. Il tire ses qualités de l'utilisation du langage Lisp qui permet d'écrire à peu près toutes les extensions qui vous passent par la tête.

Une fois lancé, vous voyez apparaître une fenêtre contenant en haut des menus déroulant et en bas la ligne d'état. La ligne d'état contient le nom du fichier et surtout le mode majeur dans lequel est actuellement Emacs. En dessous de la barre d'état se situe le Mini - Buffer, utilisé pour communiquer avec Emacs. Un fichier s'ouvre dans un buffer (tampon) qui permet son édition.

Pour ouvrir un fichier - quel que soit son origine - utilisez les touches Ctrl-x suivies Ctrl-f, vous devez voire apparaître en bas de l'écran :

Find File : ~/

Tapez le nom du fichier suivie de la touche [entrer].

Sous Emacs, c'est la touche [Ctrl] qui permet de passez des commandes et de passez du mode "texte" au mode "commande". Les touches [Backspace] et [Suppr] fonctionnent comme sous n'importe quel éditeur.

Commandes de base
Pour "sauver" le fichier, tapez tout simplement Ctrl-x Ctrl-s.
Pour retrouver le "mode texte" Ctrl-g
Pour supprimer les dernières modifications : Ctrl-x u
Pour monter d'une ligne. Ctrl-p
Pour descendre d'une ligne. Ctrl-n
Pour avancer d'un caractère. Ctrl-f
Pour reculer d'un caractère. Ctrl-b
Pour avancer d'un écran (ou d'une page si vous préférez). Ctrl-v
Pour reculer d'un écran. Alt-v
Pour supprimer le caractère sur lequel le curseur se trouve. Ctrl-d
Permet de faire une recherche "dynamique" ("incrémentale") sur une suite de caractères dans le texte. Ctrl-s
Permet de lancer un "Rechercher et remplacer", la touche Meta est en général confondue avec la touche Alt Meta-%
Pour quitter emacs Ctrl-x Ctrl-c
Pour accéder à l'aide d'Emacs et à l'ensemble des commandes Ctrl-h
Pour lancer le tutorial Ctrl-h r

Joe : simple et efficace

Joe est un petit éditeur fort simple utile pour des petites modification types fichiers de config. Pour lancer Joe, tapez :

[root@nom_du_PC /root]# joe (entrée)

Joe ressemble un peu à l'Edit du dos :

Permet d'ouvrir un fichier Ctrl-k e
Permet de sauvegarder le fichier Ctrl-k d
Permet de sauvegarder le fichier et de quitter joe Ctrl-k x
Permet de quitter joe sans sauvegarder les modifications. Ctrl-c
Pour en savoir plus : "man joe"  


2.2 - Trouver du texte dans un fichier : la commande "grep"

La commande grep est un pivot des commandes UNIX. Elle cherche une expression rationnelle dans un ou plusieurs fichiers, exemple :

[nom_utilisateur@nom_pc/nom_utilisateur]$ grep mot_à_chercher nom_fichier


La commande à donc affiché la ligne qui contient le mot à chercher dans le fichier appelé. La richesse de la commande grep permet de faire des recherches sur plusieurs fichiers et d'avoir un format de sortie adéquat.

[nom_utilisateur@nom_pc/nom_utilisateur]$ grep -n mot_à_chercher nom_fichier

202: ".................... mot_à_chercher .........."


L'option "-n" permet de donner en plus de la recherche l'emplacement exacte du mot recherché. Le mot à donc été identifié à la ligne 202.

[nom_utilisateur@nom_pc/nom_utilisateur]$ grep -l mot_à_chercher nom_fichier


L'option
"-l" Permet de n'afficher que les noms des fichiers contenant le mot_à_chercher.
"-c" Donne le nombre de fois où l'expression rationnelle a été rencontrée dans le fichier :
"-n" Cette est utile lorsque vous cherchez une expression rationnelle qui commence par un tiret car si vous n'utilisez pas l'option -n, grep la considèrera comme une option !

2.3 - La gestion des fichiers archives (au format ".gz", "tar" et ".tar.gz"

2.3.1 - Archivage de données : la commande "tar"

L ‘outil tar est très utilisé dans le monde Unix (et bien entendue Linux). L'objectif premier de cette commande est de faire une archive unique contenant de multiples fichiers, leurs droits, leurs propriétaires, etc... C’est le meilleur moyen pour pouvoir stocker toutes les informations annexes des fichiers.

*Au delà de cette fonctionnalité, "tar" peut compresser soit dans son archive (il suffit d'ajouter les options adéquats), soit - beaucoup plus courant - de faire une archive non compressée, puis de la compresser avec un autre outil comme "gzip". L’extension est ".tar" pour une archive simple, mais ".tgz" si vous demandez une compression. La commande "tar"permet donc d'archiver ou de désarchiver des répertoires et des fichiers de façon optimale. Retenez bien cette commande, c'est l'une des plus utilisé sous Linux :

tar -xzf nom_du_fichier..tar.gz
Cette commande décompacte un fichier au format .tar.gz ou .tgz ; on retrouve ce type de fichier très souvent aussi bien sur internet que dans les CD fournis avec les magazines.


Le format .tar.gz indique que le fichier est en réalité une archive (.tar), c'est-à-dire que le fichier contient en réalité plusieurs fichiers, et qu'il est compacté (.gz). Généralement, les utilisateurs vont marquer leur net préférence pour ce système par opposition au format RPM - bien que sur un autre registre - de la Red Hat.

L'option -xzf peut se décomposé :
L'option "x" (extract) permet d'extraire certains fichiers d'une archive. Si on ne spécifie pas les noms des fichiers a extraire de l'archive, tar va les extrait tous.
L'option "z" décompacte l'archive.
L'option "f" extrait un fichier donné, c'est à dire nom_du_fichier.tar.gz.


Une autre commande permet de connaître la liste des fichiers contenus dans une archive .tar.gz ou tgz :

tar tvzf nom_du_fichier..tar.gz
L'option "t" affiche la liste des fichiers contenus dans une archive tar.
L'option "v" est le mode "verbose", qui affiche les noms des fichiers tel qu'ils ont été archivés à l'origine.

tar cvfz nom_archive.tgz nom_du_rép
Créer une archive d'un répertoire personnel :
L'option "t" affiche la liste des fichiers contenus dans une archive tar.
L'option "v" est le mode "verbose", qui affiche les noms des fichiers tel qu'ils ont été archivés à l'origine.


----- Options de la commande "tar"
-A ou
--catenate
ou
--concatenate
Ajoute des fichiers tar à une archive
-c
--create
Crée une nouvelle archive
-d ou
--diif
ou
--compare
Cherche les différences entre une archive et les fichiers du disque
--delete Supprime un fichier de l’archive (à ne pas utiliser dans le cas d’une bande magnétique)
-f ou
--file
ou
Nom_du_fichier
Indique le nom du fichier archive (ou du périphérique en cas de bande magnétique)
-r ou
--append
Ajoute les fichiers à la fin d’une archive
-t ou
--list
Donne le contenu de l’archive
-u ou
--update
Ne met dans l’archive que les fichiers nouveaux ou plus récents que dans l’archive
-v ou
--verbose
Affiche Le nom des fichiers traités
-x ou
--extract
ou
--get
Extrait les fichiers d’une archive


tar cvf mon_archive.tar /home/ masse /*
Crée l’archive mon_archive.tar dans le répertoire courant, et y met tous les fichiers, répertoires, sous-répertoires et leurs fichiers de /home/masse/.

tar xvf mon_archive.tar
Va extraire tous les fichiers de l’archive mon_archive.tar dans le répertoire courant.

tar tvf mon archive.tar
Va lister le nom, les droits, etc... des fichiers contenus dans l’archive mon_archive.tar.

tar cvf mon_archive.tar /home /masse/*gzip mon _archive.tar
tar va créer l’archive mon_archive. tar, puis gzip va la compresser en mon_a rch ive.ta r. gz. L’opération inverse se fait par

gunzip mon_archive.tar.gz tar xvf mon_archive.tar
Et si vous souhaitez passer en une seule ligne

gunzip -c mon_archive.tar.gz I tar xvf
Le ‘-c’ de gunzip signifie “vers la sortie standard” (de gunzip) et le ‘-‘de tar récupère l’archive par l’entrée standard (de tar).

 

2.3.2 - Le Compactage et le décompactage : Utilitaires tar, gzip et gunzip

Le couple gzip et gunzip ont pour fonction respective de compresser en .gz et de décompresser un .gz. En fait, c’est le même programme. Vous pouvez demander à gzip de décompresser, il s’exécutera sans broncher. Une archive gzipée ne contient qu’un seul fichier, cest pourquoi cet outil est utilisé conjointement avec tar. L'extension dun fichier compressé par gzip est .gz, mais cette extension est rajoutée à celle déjà présente. Cela donne des fichiers mon_archive.tar.gz ou mon_fichier.txt.gz. Il est à noter que l'original nexiste plus après le passage de gzip ! Le fichier mon_fichier.txt qui fait 10 Ko, va devenir mon_fichier.txt.gz qui fera sans doute moins de 1 Ko.

gzip nom_du_fichier
Pour compacter un fichier, taper tout simplement la commande suivante :

gzip -d nom_du_fichier.gz
Décompacte le fichier ".gz" ("d" comme "décompacté") :

gzlp mon_fichier.txt
Transforme le fichier mon_fichier.txt en mon_fichier.txt.gz.

gzip -d mon flchler.txt.gz ou gunzlp mon_fichier.txt.gz
Décompresse l'archive mon_fichier.txt.gz

gunzlp -c mon_flchler.txt.gz I wc
Décompresse l'archive mon_fichier.txt.gz vers la sortie standard, le tout étant récupéré par wc (via son entrée standard) pour compter le nombre de caractère, de mots et de lignes du fichier mon_fichier.txt.

gzip *
Compresse tous les fichiers du répertoire courant. S'il y a 20 fichiers à l'origine, il y aura 20 fichiers à la sortie... mais moins lourds


... Les prlncipales options utilisées sont :
-c, --stdout ou
i--to-stdout
re-dirige le résultat (le fichier compressé) vers la sortie standard, et ne modifie pas l'original.
-d ou
--decompress
ou
--uncompress
comme le nom l'indique, ça décompresse l'archive (le fichier original est restauré, mais l'archive disparaît)
-h ou --help là encore, c'est plutôt parlant A l'aide I!!! (affiche les options possibles)
-l ou
--list
indique pour chaque archive compressée la taille du fichier compressé, non-compressé, le taux de compression et le nom complet du fichier stocké dans l'archive.
-q ou --quiet n'affiche pas les messages d'alerte.
-r ou --recursive suit l'arborescence des répertoires de façon récursive pour en compresser (ou décompresser dans le cas de gunzip) tous les fichiers.
-t ou --test teste l'intégrité de l'archive compressée

2.4 - La gestion des archives RPM

La distribution RedHat est composée d'un ensemble de paquetages regroupés en une arborescence de groupes. Les archives RPM constitues - entre autre - ce que l'on appelle la "distribution". En effet dans un fichier RPM il y a toutes les informations qui indiquent ou installer les différents fichiers du logiciel, quels sont les fichiers de documentation, quels sont les fichiers de configuration…Une archive "rpm" permet donc d'installer, de mettre a jour, de désinstaller, de vérifier un logiciel par une simple commande.

Le gros avantage des archives "rpm", est d'offrir une gestions simples des applications installés : pas de fichiers inutiles provenant d'un logiciel que vous n'utilisez plus, vous mettez a jour un logiciel sans vous soucier de vos fichier des fichiers à conserver et de ceux à supprimer…

A l'inverse l'inconvénient majeur de ce type d'archive "pré-compilé" est d'ouvrir une brèche importante dans le processus de sécurité et de permettre à certains virus de pénétrer votre système... néanmoins, les risques aujourd'hui sont quasi inéxistant.

La gestion d'archives "rpm" est très simple même si les puristes lui préferront les archives .tgz. On abordera la commande "rpm" sous quatre aspects :
- Visualisation du contenue d'une archive RPM
- Installation d'une archive RPM
- Destruction d'une archive RPM
- La mise à jour d'une archive RPM

Visualisation du contenue d'une archive RPM
L'option "-q" permet principalement de connaître le contenu d'une archive rpm, la liste des paquetages installés sur la machine, etc...
[user@nom_du_PC /user]# rpm -q -a
mailcap-1.0-3
rpm-devel-2.2.5-1
groff-1.10-6


Pour avoir plus de renseignement sur les différents paquetages installés (numéro de la version, nom de la distribution, ...), il suffit d'ajouter l'option "-l" et "-i" :

[user@nom_du_PC /user]# rpm -q -i -l rpm-devel

Name : rpm-devel Distribution: Red Hat Linux Colgate
Version : 2.2.5 Vendor: Red Hat Software
Release : 1 Build Date: Thu Sep 05 23:14:10 1996
Install date: Wed Nov 13 11:30:50 1996 Build Host: porky.redhat.com
Group : Development/Libraries Source RPM: rpm-2.2.5-1.src.rpm
Size : 136142
Summary : Header files and libraries for programs that manipulate rpm packages
Description :
The RPM packaging system includes a C library that makes it easy to
manipulate RPM packages and databases. It is intended to ease the
creation of graphical package managers and other tools that need
intimate knowledge of RPM packages.
/usr/include/rpm
/usr/include/rpm/dbindex.h
/usr/include/rpm/header.h
/usr/include/rpm/messages.h
/usr/include/rpm/rpmerr.h
/usr/include/rpm/rpmlib.h
/usr/lib/librpm.a


Ces options peuvent être utilisées aussi bien sur un fichier déjà installer ou qui peut être installer. Pour connaitre le contenue précis d'une archive RPM il suffit d'ajouter l'option "-p" :

[user@nom_du_PC /user]# rpm -q -l -p giftrans-1.11.1-4.i386.rpm

/usr/bin/giftrans
/usr/man/man1/giftrans.1


Si on adjoint en plus l'option "-i", on obtiendra des renseignements complémentaire sur le paquetage

Installation d'une archive RPM

L'installation d'une archive RPM est très :

[user@nom_du_PC /user]# rpm -i nom_archive.i386.rpm

Destruction d'une archive RPM
La destruction d'une archive est tout aussi simple que son installation, attention néanmoins au paquetages que vous voulez desinstaller.
[user@nom_du_PC /user]# rpm -e nom_fichier_archive
[user@nom_du_PC /user]# rpm -e howto-sgml-4.0-1

La mise à jour d'une archive RPM

La mise à jour de l'ensemble des paquetages est très importante, Linux évoluant rapidement, il vous faudra surement recourir à cette commande. La mise à jour intervient normalement après une installation antérieur...

La commande RPM observe l'archive qui a déjà été installer et la compare avec la nouvelle version. Elle va ensuite s'il y a lieu supprimé la première et installer la mise à jour en conservant les caractéristiques du système.

[user@nom_du_PC /user]# rpm -U nom_archive.i386.rpm
[user@nom_du_PC /user]# rpm -U howto-sgml-4.0-1.i386.rpm


Il existe bien d'autre option à la commande RPM, le mieux est de consultes la documentation pour plus de renseignements ou la page "man rpm" ou "rpm --help".

Les principales fonctions RPM :

rpm – ivh soft.rpm permet d'installer le logiciel contenu dans le fichier "soft.rpm"
rpm –uvh soft-version2.rpm permet de mettre à jour le logiciel soft grâce à la version 2 contenue dans le fichier "soft-version2.rpm ". Cette commande permet également d'installer un logiciel qui n'est pas encore installé. C'est pourquoi nous vous recommendons d'utiliser aussi souvent que possible "rpm –u" pour installer un logiciel.
rpm –e soft permet de désinstaller le logiciel soft.
rpm –q soft permet d'avoir des information sur le logiciel "soft" (Ex: "rpm –q kernel" vous donne la version de votre noyau Linux"
rpm –qlp soft.rpm vous donne la liste des fichiers contenus dans le package "soft.rpm".

Pour avoir la liste complète des commandes rpm, tapez man rpm

L'énorme avantage de RPM est la gestion des dépendances: Si pour installer netscape.rpm, vous avez besoin de la librairie netscape-common.rpm qui n'est pas encore installé, vous devrez d'abord installez netscape-common.rpm avant de pouvoir installer netscape.rpm. (le système vous indique les dépendances par: "failed dependencies: nescape-common is needed by netscape").

Lorsque vous téléchargez un logiciel au format "RPM", son nom vous indique tout un tas d'information sur ce logiciel: (Ex: netscape-4.5.3-i386.rpm) signifie que le package s'appelle netscape, que c'est la version 4.5.3 et que cette version est compilée pour tourner sur des architectures intel (AMD,Cyrix également). Parfois il est même indiqué le nom de la distribution pour laquelle le package a été compilé (Ex: "netscape-4.5.3-redhat5.2-i386.rpm").

Sachez qu'a partir du moment ou vous téléchargez un fichier rpm qui se termine par i386, il y a de grandes chances pour qu'il s'installe sans problèmes sur votre PC mais il vaut mieux (si c'est possible) télécharger le package qui correspond le mieux à votre distribution).

Sachez également que tous les packages contenant le mot "devel" sont destinés aux développeurs (vous sont donc inutiles pour le moment).

 

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