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1991... un étudiant finlandais envoie un message
sur comp.os.minix commençant par ces quelques
mots :
Hello everybody out there using minix
I'm doing a (free) operating system (just
a hobby,
won't be big and professional like gnu)
for
386 (486) AT clones.
Cet étudiant
était Linus Torvalds, et le hobby dont il parle
est devenu ce que nous connaissons aujourd'hui...
Linux.
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C'est
avant tout un état d'esprit, une mentalité : un
peu comme certaine communauté
"babacool"... C'est aussi, et surtout,
un système
d'exploitation libre
de type UNIX, multi-tâches et
multi-utilisateurs pour machines à processeurs
32 et 64 bits (Intel, Apple, DEC, Sparc, etc...)
, ouvert sur les réseaux et les autres systèmes
d'exploitation. La
principale singularité de Linux est d'être un logiciel libre
et gratuit, développé de
façon bénévole par des milliers de
programmeurs aux quatre coins du monde. Ce
modèle de développement joue un grand rôle
dans la qualité du résultat obtenu, qui est
considéré par beaucoup comme très supérieurs
à des systèmes commerciaux similaires, par
exemple Windows NT.
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Linux est un
"logiciel libre",
ce qui ne signifie pas "bordélique"
pour autant... GNU-Linux est disponible soit sous
la forme de code
sources (lignes du
programme) soit de binaires
(exécutable). De plus, ils sont librement
diffusables selon les termes de la [ Licence
Publique GNU ] appelé également GPL. L'appellation "Linux" est en réalité "GNU-Linux" déposée
par Linus B. Torvalds. Pour
finir, si Linux est libre, il existe néanmoins
un bon nombre d'applications commerciales
diffusées sans leurs codes sources comme des
suites bureautiques, des logiciels scientifiques
ou des bases de données relationnelles...
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Un peu
d'histoire... juste un peu ! |
Dans
les années 70, les informaticiens publiaient
souvent leur code sans licence, et donnaient à
quiconque le droit de les utiliser. Mais
aujourd'hui, les choses ont changé et le moindre
morceau de code est devenu propriétaire, et le
développement communautaire d'applications céde
peu à peu le pas à une approche fournisseur/client.
Dans ce contexte, des universitaires américains
ont fondé, sous la houlette de Richard Stallman,
la Free Software Foundation afin de promouvoir
une informatique libre et gratuite... Un ordinateur ne pouvant
fonctionner sans système d'exploitation, leur
premier objectif fut d'avoir un système
d'exploitation "non-propriétaire"
: ainsi naquit le projet GNU. Au début des
années 90, le projet GNU offrait sur une station
de travail tous les outils proposés par les Unix
propriétaires : un compilateur C, des éditeurs
de texte, traitements de texte, gestionnaire de
mails, programmes de manipulations de
fichiers,... et même un jeu d'échecs. Mais, il
manquait encore le noyau du système
d'exploitation.
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En
1991, un étudiant finlandais, Linus Torvalds
commence à écrire un noyau très simplifié
dans le cadre d'un travail d'études. Ce qui
était au départ un défi de potache s'est
transformé, à la surprise de son auteur, en un
projet porté par un nombre sans cesse croissant
de développeurs. La véritable innovation
apportée par Linus Torvalds a été dans sa
façon de gérer le projet. Plutôt que de mettre
en place une structure très hiérarchisée, il a
opté pour une structure permettant l'échange
permanent d'informations entre les utilisateurs
à travers le réseau internet, et il incorporait
au fur et à mesure les changements que les
utilisateurs lui soumettaient et qui lui
paraissaient judicieux. La
première version stable de Linux est sortie en
1994, et il est considéré aujourd'hui comme un
des meilleurs systèmes d'exploitation existants,
alors que les nombreux co-auteurs ne se sont bien
souvent jamais rencontrés physiquement.
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Aujourd'hui,
GNU-Linux est un système tout à fait
opérationnel aussi bien au sein d'une structure
réseau que d'une machine bureautique. Le
problème - il faut bien le reconnaître - c'est
que Linux souffre encore de quelques défauts
majeurs dûs essentiellement à sa jeunesse. En
effet, bien que des progrès considérables aient
été réalisé, l'installation et
l'administration d'un système Linux reste
complexe... Disons le clairement, Linux n'est pas
"aussi" simple à mettre en place que
Microsoft Windows.
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Mais depuis quelques
temps, les installations graphiques et surtout
l'apparition de gestionnaires de
fenêtres - tel que KDE ou GNOME -
transforment l'utilisation un peu barbare du
Shell - lignes de commandes en mode textes
type Ms-DOS - en une puissante interface
graphique entièrement paramétrable à la
souris... un peu comme Windows et donc plus
accessible aux néophytes. De plus la
quasi totalité des fabricants de périphériques
pour PC (Intel, S3, ATI, ADAPTEC
) ou pour
MAC développent rapidement des pilotes ou des
patchs pour que leurs matériels fonctionnent
sous Linux. Par ailleurs, il faut bien l'avouer,
Linux est l'OS idéale pour Internet (mise à
jours et programmes gratuits via le ftp)... bon
nombre de FAI (fournisseurs d'accès à internet)
utilise Linux comme administrateur réseau.
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- Serveur de fichiers et d'impression:
- Linux supporte les trois principaux
protocoles de partages de fichiers:
- NFS pour clients UNIX;
- SMB pour clients Windows;
- AppleShare pour clients
MacOS.
- Ainsi que les protocoles de
partages d'imprimantes.
- Linux peut également servir
de serveur de fax.
- Serveur Internet/Intranet:
- On trouve dans les distributions
standards de Linux tous les logiciels
nécessaire pour réaliser un serveur
Internet complet, même sur des machines
de puissance modeste. Cela inclut des
fonctionnalités:
- de transfert et de
distribution du courrier
électronique, des news (Usenet).
- de serveur Web ou FTP.
- de serveur de noms de machines
ou de domaines.
- Serveur d'applications client/serveur:
- Un grand nombre de logiciels de
serveurs de bases de données (SGBD),
relationnels, relationnels-objets ou
objets, commerciaux ou libres, sont
disponibles pour Linux. Avec ces
logiciels, surtout du côté commercial,
ce sont des milliers d'applicatifs.
- Station de développement:
- Linux dispose, le plus souvent sous
forme de logiciels libres, des outils de
développement pour la plupart des
langages actuels: ADA95, C, C++, Fortran,
Java, Cobol, LISP, Prolog, SmallTalk. On
trouve aussi des outils pour le contrôle
des sources, pour le travail en groupe,
pour le suivi des erreurs, pour le
testage.
- Station bureautique:
- Grâce à des suites bureautiques
intégrées commerciales comme Applix
ou StarOffice et à des environnements
graphiques comme KDE
ou fvwm95, les stations bureautiques sous
Linux offre les même fonctionnalités
que leurs équivalents sous Windows ou
MacOS: traitement de texte, tableur,
logiciel de présentation et de dessin,
gestion de fichiers, partage de
documents, intégration des technologies
Internet/Intranet (courrier
électronique, Web).
- Station réseau:
- Grâce à un logiciel intégré comme
Netscape Communicator, ou à des
logiciels plus spécialisés, Linux
permet d'accéder aux services les plus
populaires de l'Internet: Web, FTP
(transferts de fichiers), news
(messageries thématiques), courrier
électronique, IRC (discussions en temps
réel). Linux repose en effet sur les
protocoles standards d'internet sur
lesquels il a été créé
- Station graphique ou PAO.
- Station de productivité personnelle.
Console de loisirs.
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Bon,
comme vous voyez, Linux est le système
d'exploitation le plus prometteur du moment...
Mais, seulement, voilà, il faut changer
certaines habitudes, apprendre des commandes d'un
nouveau système. |
Et,
c'est vrai qu'Unix n'est pas convivial d'un prime
abord (quoi que !), mais après quelques
bidouilles, c'est le pied... Je ne sais pas si je
vais convaincre beaucoup de monde, mais j'espère
vous montrez autres choses !!! |
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